Ils ne sont ouverts qu’aux « colles » constituées et déclarées à une fédération. Chaque colla est composée de couples.
Ils comprennent 4 phases :
- Un galop d’entrada : présentation des colles au public et au jury du concours. Les groupes défilent les uns derrière les autres (presque toujours sur la même musique « El meu promes » de B Vallmajor). En général les danseurs ont la main gauche dans le dos et les danseuses soit tiennent leur jupe avec la main droite soit agitent, en cadence, un mouchoir brodé.
- Une sardane « revessa » (revêche) : elle est jouée pour la 1° fois. Aucun danseur ne connait le nombre de pas courts et longs. Elle permet de juger la valeur des compteurs de chaque colla.
- Une (ou des) sardane(s) de « Lluiment » (du verbe lluir = briller): pour permettre de distinguer la colla qui « brille » le mieux ; celle qui respecte le mieux le style classique : position des bras, pointé, évolution du rythme…L’ensemble de la colla est primordial. Pour info la sardane de Lluiment est toujours connue des danseurs qui ont donc pu répéter avant le concours, dès qu’ils ont connaissance du programme établi.
- Une sardane de « Germanor » : la compétition est terminée. Tous les danseurs ne forment qu’une seule ronde de l’amitié.
Quelquefois le concours est précédé d’un « passeville » : les colles défilent, en musique pour se rendre sur le lieu du concours (c’est le cas à Céret). C’est l’occasion pour les colles, qui savent qu’elles n’ont aucune chance dans la compétition, de soigner ce défilé en exécutant des chorégraphies pour essayer de décrocher quand même un prix.
Il existe aussi des concours de « punts lliures » : les pas traditionnels de la sardane (courts et longs) sont remplacés par des pas fantaisie, voire de véritables chorégraphies.